ACCUEIL » PUBLICATIONS » ANCIENS NUMEROS » Les savoirs endogènes et le développement en Afrique, numéro 1, volume 1, janvier 2018 » Résumés de ce numéro
AN = Conscience symbolique de l’espace et modernité de l’habiter au Gabon.Cyrille Mickala, Résumé : Cet article autour de l’expérience urbaine au Gabon porte sur le devenir de la ville gabonaise relativement à la modernité. Il se préoccupe de savoir si Libreville et Port-Gentil, en tant qu’espaces d’habitation dits modernes, répondent aux normes cadastrales de l’esthétique de la modernité urbaine. A cet effet, il montre qu’avec des processus de subjectivation spontanés et anarchiques du milieu d’habitation et une urbanisation complexe ou élémentaire, Libreville et Port-Gentil sont des villes qui ne reflètent pas l’image de la modernité urbaine à laquelle elles aspirent. Rejetant l’espace à consciente symbolique des sociétés traditionnelles qualitativement orienté et habité, à partir duquel on aurait pourtant tiré leçon qu’on n’habite pas les milieux de vie de façon quelconque, l’espace librevillois et port-gentillais erre entre l’archaïsme et une modernité qu’il a du mal à imiter et par conséquent à traduire matériellement, dégradant ainsi la qualité de la vie. Ces espaces urbains, à l’exemple de plusieurs villes africaines, témoignent d’une certaine manière d’habiter qui confère à la topophobie, cependant, susceptibles d’être encore rénovés et modernisés. Mots clés : Archaïsme, Conscience symbolique, Espace habité, Modernité urbaine, Subjectivité et espace. |