ACCUEIL » PUBLICATIONS » ANCIENS NUMEROS » Les post- et les anthropologies en Afrique. Du dialogue sud/nord, numéro 2, volume 1, janvier 2019. Actes du colloque international de Libreville, du 14 au 15 juin 2018 » Résumés de ce numéro
AN = Comprendre l’urbanisation de Libreville.Médard Obiang Ebanega, Jean-Claude Ndong Mba Université Omar Bongo, René-Julien Ngouedi Ngoungou, Résumé : Cet article traite de l’influence des acteurs urbains dans les modifications de l’occupation du sol. Le cadre d’étude est la Vallée Sainte Marie qui englobe les quartiers Sainte Marie, Cocotiers, Ancienne RTG, Ancienne SOBRAGA, l’Université Omar Bongo, Derrière la prison, Gros bouquet, Nkembo, Sotéga et Plaine Oréty. Depuis l’époque coloniale, jusqu’à la période actuelle dite de l’émergence en passant par la période postcoloniale, la tendance générale est le remplacement progressif du couvert végétal par des surfaces imperméabilisées. Mais quelles sont les forces qui gouvernent les modifications de l’occupation du sol. La réponse à cette question peut être trouvée dans l’analyse de l’évolution du contexte politique, économique et social propre à chaque période. L’analyse tentera de mettre en évidence le fait que les modifications de l’occupation du sol apparaissent comme une conséquence de l’influence des acteurs urbains dans un environnement qui présente des atouts, des menaces, des contraintes des opportunités, aussi bien pendant la période coloniale que postcoloniale. Considérer l’ensemble de ces variables dans le processus d’aménagement de Libreville, c’est donner à la ville les moyens de repenser ses principaux modes d’occupation du sol et concourir à l’avènement d’une ville durable. Mots-Clés : Acteurs, modernité, occupation du sol, tradition, Vallée Sainte Marie. |